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De William Shakespeare
Traducteurs : François-Victor Hugo, Thierry Bordereau
Mise en scène : Thierry Bordereau
Lumières : Philippe Roy
Création sonore : Mathilde Billaud
Comédiens : Réjane Bajard, Pierre-Jean Etienne, Fabien Grenon, Thierry Vennesson
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour que Macbeth soit vaincu, il faut Que le grand bois de Birnam Avance contre lui jusqu’à
la crête de dunsinane” avait dit la sorcière.
Comment un bois peut-il se mettre en marche à l’assaut d’un chateau ? Rien ne peut porter
atteinte à la puissance de Macbeth.
Mais un jour, le garde s’écrit :
-“c’était pendant ma garde, sur la colline
Je regardais Birnam. Et tout d’un coup,
Il m’a paru que la forêt bougeait
-Menteur, esclave !
-Si c’est faux, que j’endure votre colère !
Vous la verrez qui vient, à moins de trois milles d’ici.
Je vous le dis : c’est un bois qui marche
Comme il y a des romans noirs il existe des pièces noires. Macbeth en fait partie, peut-être l’une des plus terribles. Poétique du mal et perte de sens, nuit et chauchemar, Macbeth est une pièce sur le mal. La mélancolie élizabéthaine de John Dowland a voyagé jusqu’à nous, hier Joy Division puis Portishead aujourd’hui Godspeed you black emperor.
Nous avons fait un Macbeth de garage qui sent la sueur et la graisse. Un Macbeth sombre et enfiévré.